Le jeûne intermittent
Le jeûne intermittent est un terme recouvrant une forme de régime alimentaire consistant à alterner quotidiennement une ou des périodes de jeûne et une ou des périodes d’alimentation cétogène.
Le jeûne intermittent est un terme recouvrant une forme de régime alimentaire consistant à alterner quotidiennement une ou des périodes de jeûne et une ou des périodes d’alimentation cétogène.
Le jeûne intermittent désigne une forme très saine de régime alimentaire consistant à alterner quotidiennement une ou des périodes de jeûne et une ou des périodes d’alimentation. Ce régime réduit, si nécessaire, poids et masse grasse tout en apportant de nombreux autres bénéfices. Le jeûne intermittent est, entre autres, une stratégie viable pour réduire l’apport calorique et améliorer grandement la sensibilité à l’insuline.
Le jeûne intermittent alterne une période de jeûne et une période d’alimentation – nous vous conseillons vivement de coupler jeûne intermittent et diète cétogène pour obtenir plus rapidement de bien meilleurs résultats. La durée des phases de jeûne est modulable:
A titre d’exemple, sautez le déjeuner (dé-jeûner signifie rompre le jeûne, puisque l’on n’a pas mangé pendant son sommeil). Commencer à manger à midi si le dernier repas de la veille se situe à 20h correspond à un cycle de jeûne de 16 heures.
Concernant les aliments qui peuvent être consommés durant les périodes de jeûne, nos recommandations sont l’eau (additionnée d’une rondelle de citron, d’une petite pincée de sel marin et/ou de quelques gouttes de vinaigre de pomme BIO non filtré), le thé (tout particulièrement le thé vert) sans sucre, éventuellement additionné d’un peu de cannelle qui a la propriété de faire baisser indirectement le taux d’insuline, ou le café (1 à 2 tasses par jour) sans sucre ni lait. Si nécessaire, pour remplacer le sucre choisissez la stévia ou le xylitol, et remplacez le lait par de la crème entière bio.
Ce ne sont que quelques-uns des effets bénéfiques du jeûne intermittent:
Après 16 à 24 heures de jeûne, notre foie a épuisé son stock de glucose. Pour continuer à fonctionner alors qu’il n’a plus de carburant, il va trouver un substitut au glucose: les corps cétoniques fabriqués par l’autolyse des graisses (lipolyse).
L’autophagie est conduite avec une intelligence remarquable. Les tissus sont autolysés en raison inverse de leur importance pour la vie. Plus un tissu ou un organe est secondaire pour la vie, plus il est consommé; plus il est important pour la vie, plus il est préservé. Après trente jours de jeûne une personne aura perdu de 8 à 12 kilos. Pourtant son cœur, ses glandes endocrines, son cerveau n’auront pas bougé d’un milligramme. Par contre, les tissus malades, sclérosés, les tumeurs, les kystes auront été autolysés. Ils auront disparu ou auront été réduits de façon significative.
Ce phénomène de nettoyage existe naturellement dans le corps même lorsque l’on mange. C’est une façon pour la cellule de se nettoyer. Néanmoins, ce phénomène est activé et optimisé lorsque nous réduisons la fréquence de nos repas, ou mieux, lorsque nous jeûnons. C’est un moyen pour le corps de fabriquer l’énergie nécessaire au fonctionnement des organes vitaux pendant un jeûne.
Lorsque l’autolyse fonctionne mal, à cause d’une surcharge ou d’une mauvaise répartition du potentiel vital homéostatique (trop de vitalité est dispatchée pour la gestion du stress et la digestion et pas assez pour l’autolyse et le système immunitaire), les cellules ne profitent pas de l’autophagie de façon satisfaisante et la maladie apparaît (vieillissement, cancer, Parkinson, dégénérescence…)
Le jeûne intermittent permet un transfert de ce potentiel vital vers les émonctoires (organes ou parties d’organes qui permettent à l’organisme d’éliminer ses déchets), l’appareil digestif étant au repos. Cela favorise ainsi le processus d’autophagie. Au troisième jour de jeûne (durée fortement déconseillée avant que vous soyez parfaitement adapté-e au jeûne intermittent), le système immunitaire reçoit le maximum de ce potentiel vital. Même si le jeûneur ou la jeûneuse ressent une certaine fatigue, un maximum de la vitalité est consacrée au nettoyage et l’autophagie agit efficacement. Les cellules malades sont ainsi dégradées, auto digérées entraînant la fabrication des corps cétoniques qui vont nourrir les cellules saines.
Après environ une semaine de jeûne intermittent, votre organisme sera en bonne voie d’adaptation. Vous pourrez alors moduler votre apport en matière grasse selon vos besoins. Un apport important est nécessaire au début pour vous permettre de tenir d’un repas à l’autre.
Dès que l’organisme commencera à puiser son énergie dans les graisses corporelles, la sensation de faim disparaîtra. Un apport, même un peu diminué, en lipides reste toutefois indispensable, de nombreux nutriments nécessaires à une bonne santé s’y trouvant (vitamines liposolubles, acides gras, acides aminés, minéraux).
Perte de poids rapide et définitive, d'au moins 2 kg la première semaine, puis d'au moins 1 kg de graisse par semaine.
Tout système laissé à lui-même en l’absence de perturbation extérieure revient spontanément au bout d’un certain temps à son état d’équilibre.
Les bienfaits du jeûne intermittent sont multiples, il purifie l’ensemble du corps et améliore toutes ses fonctions. La pratique du jeûne est l’une des meilleures thérapies pour prévenir un très grand nombre de pathologies.
De plus en plus de personnes ont testé et adopté la méthode exposée ici et en ont réalisé tous les bénéfices. Rejoignez-nous et apportez votre contribution par vos questions, vos critiques et vos suggestions toujours bien accueillies.